Les effectives tribulations affectives

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A 36 ans, je ne crois plus au "Père Noël". Maintenant, je suis prête à m'adresser à Madame Noël pour lui donner ma liste pour Noël 2009.

Mais remontons un peu le temps pour comprendre les évènements de ces derniers jours...                      

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Mercredi 24 décembre, j'ai reçu l'un des pires cadeaux de Noël et sans avoir besoin d'attendre l'heure "H". Cendrillon s'est en effet retrouvée en guenilles sans même avoir entendu sonner les 12 cloches de minuit. Sur le coup des 15H, pour la troisième fois en un an, ma compagne -à la quarantaine aussi légèrement frappée qu'un mauvais champagne qu'on tente de faire mousser pour faire de l'effet- m'a avoué qu'elle me trompait (encore).

Après 9 années (depuis le 21 octobre) passées à construire une structure familiale, elle s'est reconvertie dans la destruction et a obtenu son permis de démolition. C'est surement un des nombreux effets de la crise des subprimes : elle a dû penser que la crise immobilière actuelle aurait une quelconque influence sur notre construction affective !!! (Je l'ai prise blonde, il faut que j'assume !)

Cabrel, tu as écrit "Je l'aime à mourir".

Francis : ta chanson a nourri mon imaginaire lorsque je plongeais dans tes mots d'esprit qui -aujourd'hui- sont devenus mes maux de crâne. Je tourne à 6 Dafalgan par jour sans pour autant parvenir à éradiquer les céphalées qui sont devenues les "meilleures ennemies" de mes nuits.

Comme cadeau de Noël, j'aurais dû demander le package "Célibattante" :

                  - A mon médecin : une prescription de Dafalgan (renouvelable ad libitum),

                  - A la sécurité sociale : un arrêt de travail (pour risque de dépression),

                 - A mes amis : un abonnement d'un an à Meetic et tout autre site sur lequel je pourrais trouver plus "Desperate Housewife" que moi,

                  - A celle que j'aimerai -malheureusement- pour la vie : de ne pas me briser le coeur une nouvelle fois. Mais, en bonne adepte des jeux vidéo, elle a voulu épuiser ses "trois vies".

                 GAME OVER

Elle est partie le 24 décembre vers 15 Heures retrouver sa maîtresse sur Lyon.

Nous voilà désormais tous les deux avec Ugo, par encore suffisamment armés pour affronter notre nouvelle vie à deux, avec d'énormes "valises" sous les yeux, à défaut de les avoir à la main pour démarrrer une nouvelle vie ailleurs.

Mon café de ce matin a un goût amer. Je ne comprends pas : j'y ai pourtant ajouté de l'aspartam.